La clé de l’essor à long terme

Le site de la gare de triage du Canadien Pacifique à Outremont répond aux exigences suivantes :

• être à proximité du campus actuel
• être relié directement au campus actuel par la ligne bleue du métro et offrir des accès directs grâce aux autres modes de transport en commun (trains de banlieue et autobus)
• proposer une superficie suffisante pour permettre la construction de pavillons et la constitution d’une réserve foncière afin de combler à long terme les besoins en espaces et ainsi d'éviter l’éparpillement des sites d’enseignement et de recherche.

Le site de la gare de triage du Canadien Pacifique à Outremont s’est révélé le plus adéquat pour assurer le développement à long terme de l’Université. Son acquisition au printemps 2006 représente pour elle une occasion unique d’offrir à ses étudiants et à tous les membres de la communauté universitaire un site qui viendra soutenir une formation de qualité et fournir des espaces adéquats à la science et à la recherche universitaire.

En effet, la capacité d’expansion découlant de l’acquisition du site à Outremont permet de repenser de façon globale l’organisation des activités sur l’ensemble du campus. De plus, par un aménagement du nouveau site basé sur une approche respectueuse des attentes légitimes des citoyens des quartiers limitrophes quant aux impacts sur l'environnement, la circulation, l'urbanisme et l'architecture d'Outremont, et grâce à une volonté de s'inscrire dans une perspective de développement durable, l'Université de Montréal est actuellement en phase d'assurer son avenir. L’Université vise un rapprochement avec la communauté montréalaise tout en offrant un cadre de vie stimulant à la communauté universitaire.

Le terrain acquis à Outremont présente un potentiel de construction qui permet d’envisager avec assurance l’essor à long terme de l’Université. En effet, cette dernière disposera pour ses besoins futurs d’un espace potentiel correspondant à une superficie de plancher de l’ordre de 275 000 mètres carrés bruts, soit environ 175 000 mètres carrés nets. Aussi, une fois ses besoins actuels comblés, l’Université conservera en réserve une surface suffisante pour toute expansion ultérieure en fonction des développements de la science et des connaissances. Ainsi, comme elle l’avait fait lorsqu’elle a construit le pavillon Roger-Gaudry sur le mont Royal, l’Université pourra bénéficier d’une marge satisfaisante en matière d’espace pour poursuivre son développement.