UN BESOIN DE MODERNITÉ
ET UN RÉEL DÉFICIT D'ESPACE
Des bâtiments pas nécessairement adaptés aux besoins
Le parc immobilier de l’Université de Montréal est assez hétérogène puisque des constructions très récentes côtoient des édifices ayant une valeur patrimoniale. Si les pavillons récents répondent pleinement aux besoins des utilisateurs et constituent un environnement fonctionnel et stimulant, certains autres sont inadéquats et peu conviviaux pour des activités d’enseignement et de recherche.
Au-delà d’un déficit quantitatif des espaces, l’Université de Montréal se trouve également confrontée à un problème majeur d’ordre qualitatif pour certains locaux bâtis il y a plusieurs décennies, voire près d’un siècle, et destinés initialement à d’autres fins qu’un usage universitaire. En fait, certains bâtiments ne permettent pas de répondre aux exigences de la recherche universitaire et des pratiques pédagogiques actuelles, car ils n’ont pas été conçus à cette fin. Afin de disposer du plein potentiel de son parc immobilier et pour garantir un environnement d’études et de travail répondant aux plus hautes normes de qualité, l’Université devra donc procéder à la remise à niveau d’un certain nombre de pavillons.
Même si rénover ne résout pas le manque d’espace, cette approche demeure une priorité au même titre que la construction de nouveaux pavillons. En conséquence, dans la préparation de son plan directeur des espaces, l’Université devra aussi prendre en compte ces travaux de rénovation et de modernisation indispensables.
(22 K)Ce tableau permet de connaître la date de construction de chaque pavillon et son degré de vétusté tel qu’évalué en 2004. Il faut noter que la vétusté fonctionnelle des bâtiments du campus présente une corrélation avec l’âge du pavillon. Par ailleurs, des correctifs ont été apportés depuis cette étude pour les bâtiments nécessitant une mise à niveau.