Un déficit réel d’espace

L’Université de Montréal, comme établissement de recherche, restera confrontée à des besoins continus en espaces au fur et à mesure de l’essor de ses activités, en fonction de son implication croissante aux cycles supérieurs et au regard de sa mission.

Sur la base de l’effectif en place au 31 mai 2005, l’application des normes ministérielles en matière d’espace démontrait déjà que l’Université de Montréal faisait face à un manque d’espace de 39 000 mètres carrés nets, soit une superficie équivalente à l’ensemble des quatre bâtiments que constituent les pavillons André-Aisenstadt, Paul-G.-Desmarais, Jean-Coutu et Marcelle-Coutu.

Pour apprécier le déficit d’espace auquel fait face l’Université, il est nécessaire d’avoir en tête que les normes ministérielles sous-estiment substantiellement les besoins en espaces liés à la recherche et ignorent les espaces dévolus à l’enseignement en clinique, tandis qu’elles ne prennent que très partiellement en compte ceux requis par les étudiants à la maîtrise et au doctorat. Néanmoins, le ministère admet que ce déficit d’espace normé ne peut être comblé que par la construction de pavillons et qu’il peut constituer une base de calcul pour un éventuel financement gouvernemental.

En toute logique, les consultations répétées auprès des facultés et des services indiquent que les besoins en espaces dépassent largement les projections ministérielles et démontrent que l’Université est confrontée à un déficit réel d’espace d’environ 69 000 mètres carrés nets, soit une superficie au moins équivalente à celle du pavillon Roger-Gaudry.

Le déficit réel d’espace estimé par les facultés et la communauté universitaire est d’environ 69 000 mètres carrés nets. Ces besoins en espaces découlent directement de la mission d’innovation de l’Université de Montréal, de son implication dans la formation aux cycles supérieurs et de son rôle de leader en recherche.